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Mon voeu durant ma nuit agitée était exaucé : le soleil brillait à nouveau et présageait une durée infinie ! La tendresse de mon réveil connut une joie intense sans précédant. La clarté du ciel me comblait. Rien d'autre n'aurait pu me donner à ravir. Cette journée devait clore mon circuit de cinq jours et quatre nuits, mettant ainsi un terme à la première partie de mon périple au pied du Sancy, autour de la station du Mont-Dore.
Une fois n'était pas coutume, la morosité demeura le maître-mot de cette nouvelle journée. En balançant un œil derrière les rideaux de mon hôtel de Super-Besse, je découvris les chaussées encore mouillées. Pour mieux prendre en photo les pistes et le lac, je dus recourir à l'artifice de filtres dégradés et créatifs. Un bleu par là, du jaune par ici, et l'illusion est parfaite !
Cette fois, mon retour hors des rêves nocturnes se déroula en douceur. Mieux : le soleil était au rendez-vous. Un ciel azur et une aube naissante complétèrent ma joie. Un rideau de lumière rosée caressait les crêtes éclatées du massif du Sancy. Celui-ci m'apparaissait comme une rangée de canines. Cette seconde journée se présentait sous une meilleure influence. Je bénéficie de ce temps radieux pour, dès six heures du matin, procéder à des prises de vue de la chaîne montagneuse, depuis le balcon de ma chambre d'hôtel au Mont-Dore. Puis, ma douche finie, je descendis pour le petit-déjeuner.
Mon réveil se déploya dans la grisaille. La prévision de la veille se vérifia en examinant le ciel de La Bourboule. La noirceur au-dehors m'horrifia soudain. Coûte que coûte, ma randonnée jusqu'à la station du Mont-Dore devait être achevée à son terme. Ma certitude s'écroula au moment de prendre ma douche : l'orage éclata et des averses d'automne continuèrent d'inonder ce coin du monde, en précipitant les alentours dans les ténèbres. Un souffle de désolation me pénétra quand, depuis la salle de restaurant pour le petit-déjeuner, tous entendirent la tempête redoubler d'intensité.
Décidément, à force d'y songer, jamais je ne me serais cru suffisamment fou pour vouloir partir ainsi, seul, sur les sentiers de l'Auvergne, au pays des lacs et volcans. Dès le mois de mars, je m'y préparais en consultant des brochures commandées par Internet ; aussi mes envies de m'éloigner de Paris et de briser la monotonie se décuplaient-elles. Plus je m'enfonçais dans les merveilles à découvrir là-bas, plus mon esprit s'égarait vite en vagabondage.
L'île d'Yeu est l'île du Ponant la plus éloignée de la côte Atlantique. Située entre l'île de Ré et l'île de Noirmoutier, elle est accessible depuis Les Sables d'Olonne, Saint Gilles Croix de Vie ou Fromentine par bateau ou hélicoptère. Ses divers paysages (marais, côte sauvage, dunes, plages de sable fin) sont réputées pour ses randonnées pédestres et en vélo. Bref, tout ce qui fait de ce lieu unique un petit paradis sur mer.
Pour une fois, il s'agit moins d'un trekking qu'une simple balade de quelques jours à travers Lyon, ville-lumière et berceau du cinéma.
Le littoral de Languedoc-Roussillon s'étend sur 200 km environ entre la Camargue et la frontière espagnole. Mon itinéraire n'en reflète qu'une partie, depuis Lattes à Aigues-Mortes, en chevauchant deux départements : l'Hérault et le Gard.
Plus vaste des massifs français avec son large étendue de volcans endormis, rivières et parcs préservés, le Massif Central est un territoire privilégié pour débuter ou pratiquer la randonnée. En autres, il permet de sillonner le Parc Naturel Régional des volcans d'Auvergne et le sommet volcanique du Puy de Sancy (Puy-de-Dôme), point culminant du Massif Central. Ce circuit pédestre en Auvergne a été ma première initiation à la randonnée, faite en solitaire sur 8 jours.
