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Le Petit Mont Blanc (2680 m) est un belvédère incontournable sur la Grande Casse et la calotte glaciaire des Dômes de la Vanoise. Son sommet est composé de gypse qui lui vaut sa couleur blanchâtre. L'ascension peut s'effectuer depuis la vallée de Chavière ou la vallée des Avals.
L'ascension du col d'Aussois (2914 m) et de la Pointe de l'Observatoire (3015 m) sont des classiques de la Vanoise. Le sommet est situé entre les glaciers de la Vanoise et l'aiguille de Polset, avec panorama exceptionnel sur le massif de la Vanoise et le Mont Blanc. Le col est aussi un lieu de passage pour retrouver la vallée de Chavière, 1300 mètres en aval ; et au-delà, Pralognan-la-Vanoise.
Dernière journée de marche sans l'avoir prémédité. La première partie de l'étape aurait du s'accomplir initialement la veille. Or une fatigue grandissante et persistante avait limité mon tracé depuis le refuge du Grand Bec. Il était à peine 8 heures quand je quittai le refuge du Bois, les épaules chargées et le pas encore engourdi.
La journée s'annonçait longue et ensoleillée. Cette étape allait m'amener à la découverte d'une partie de la Vanoise que j'ai à peine foulé jusqu'à lors : la vallée glaciaire de Champagny. Agnès, la gardienne du refuge du Grand Bec, n'a eu de cesse de mettre en garde l'itinéraire qui franchit le passage de la Grande Marianne, arête rocheuse surplombant la vallée de Bozel. Or les orages passés ont rendu instable le sentier vertigineux et très escarpé conduisant au col de la Galinette. Son avertissement alarmiste a semé en moi un sérieux doute sur mon tracé du jour.
La nuit passée aux Barmettes avait été peu reposante. Des courbatures faisaient déjà leur apparition, très localisées pour l'instant, même si une légère fatigue gagnait du terrain. Par manque de volonté pour reprendre la route d'emblée, je m'attardais dans la salle de petit-déjeuner. Devant mon café brûlant et mes tartines beurrées, j'étirais mes membres avec mollesse. Les vitres restaient embrumées par le brouillard. Par moments, aucune visibilité n'était possible sur la vallée de Pralognan. Après une dernière consultation de ma carte de randonnée, je sortis du refuge par la porte arrière réservée aux randonneurs.
À l'instar des autres occupants du refuge de la Valette, je me levai aux aurores. Confronté à l'air frais, je me préparais déjà pour mon départ. En effet, par choix, le petit-déjeuner n'était pas inclus dans ma prestation de nuitée. Ce qui devait me donner le loisir de partir en avance, moi qui suis lent au démarrage. Je profitais de la faible lumière matinale pour faire le tour des chalets encore endormis et effectuer une série de photos.
Après une nuit à Pralognan-la-Vanoise au chalet « La Chèvrerie », je partis tôt le matin pour mon premier jour de mon circuit itinérant sur les hauts cols de la Vanoise. Cette nouvelle aventure pédestre s'est réalisée en solitaire, de refuge en refuge, en semi-autonomie sur 5 jours et une demi-journée pour mieux conquérir les sommets.
La Vanoise en Savoie est une terre de prédilection : dès qu'on explore son large territoire, ses versants et ses différentes facettes, la première fois, nous ressentons l'irrésistible envie d'y revenir. Cette attractivité s'explique par la richesse de ses paysages alpestres, par la beauté de ses panoramas grandioses et par le niveau d'accessibilité de ses sentiers de randonnée : débutant ou expérimenté, tout le monde peut trouver chaussure à son pied !
La Vanoise est une terre de prédilection : dès qu'on explore son large territoire, ses versants et ses différentes facettes, la première fois, nous ressentons l'irrésistible envie d'y revenir. Cette attractivité s'explique par la richesse de ses paysages alpestres, par la beauté de ses panoramas grandioses et par le niveau d'accessibilité de ses sentiers de randonnée : débutant ou expérimenté, tout le monde peut trouver chaussure à son pied !
À la veille de mon retour à la civilisation urbaine, avec son lot de stress et de nuisances sonores, mon étape du jour préfigurait des heures tranquilles et un final tout en douceur : aucun col à franchir, aucune crête à parcourir, aucune haute altitude à gagner, aucun rocher à escalader, aucune difficulté particulière. J'allais sillonner un circuit avec peu de découvertes visuelles et peu de dénivelé, car je m'aventurais en terrain connu. Au confluent de deux vallées glaciaires, ma course devait me faire basculer de la vallée de la Glière à celle de Chavière.
